ECRITURE DE CATHARSIS -3 –
Parfois un problème tarde à se résoudre (unfinished business). Les émotions sont figées, amalgamées autour d’un nœud qui semble inextricable.
J’ai remarqué que le chemin vers la sortie est souvent le suivant : d’abord ressentir la colère – puis la peur – puis la tristesse – et enfin la compassion. La tristesse, c’est ce qui est le plus proche de la compassion, me semble-t-il. Mais c’est la fin du processus, rarement le début ! Vouloir faire l’économie de la colère est le plus sûr moyen de rester dans la prison d’une situation sans issue. Tenter d’apaiser sa colère à l’aide d’expédients, sans écouter le message sous-jacent, ce serait comme se contenter d’arrêter le signal d’alarme incendie sans se préoccuper d’éteindre le feu ! Clairement pas une bonne idée…
Les déplacements ne mènent à rien. Se focaliser sur des détails en ignorant son ressenti profond ne nous avance à rien. Eluder les signaux envoyés par notre corps et par nos émotions ne résoudra rien. Comment résoudre notre problème ? Une introspection s’impose. Mais parfois l’écriture libre ne fonctionne pas. Le nœud est trop serré, il refuse de se dénouer, on a l’impression de tourner en rond…
Une carte mentale peut alors constituer un relais dans l’exploration de notre ressenti.
Une page A 3 ou A 4 orientée en format paysage : au centre, le premier mot qui vous vient, illustrant votre problème tel que vous le percevez dans l’immédiat – d’où partent des branches en rayonnement. Sur chaque brache, de couleur différente, vous notez un mot en lettres majuscules.
Il est facile ensuite d’écrire un texte à partir de ces mots-clefs…